L'écriture inclusive, c'est quoi ?
Soyons clair·e·s !
Écriture inclusive : innovation ou aberration ? Découvrez pourquoi ce débat ne laisse personne indifférent. Ici, vous trouverez des articles et des vidéos : forgez votre opinion avec nous !
Mise au point
Comprendre l’écriture inclusive
« Bonjour à tou·te·s », « Cher·ère collaborateur·trice », « À l’attention de tou·te·s les participant·e·s ». Autant de formules qu’on peut voir fleurir dans les courriers de la mairie, les règlements intérieurs ou les mails de votre N+1…
Le masculin ne l’emporte plus ?
Depuis le XVIIe siècle prévaut la convention grammaticale selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin. Cependant, avec l’évolution des sensibilités linguistiques et le développement de l’idéologie « woke », cette règle a été remise en question par l’écriture inclusive. Cette pratique cherche en effet à éviter la prédominance d’un genre et à inclure de manière équitable tous les individus dans le langage écrit. Pour ce faire, elle mobilise des formes dites neutres, comme le point médian (ex: étudiant·e·s).
Pour ou contre, le débat fait rage…
Les partisans considèrent qu’elle est un moyen nécessaire pour remédier à l’invisibilisation des femmes et des personnes non-binaires dans la langue. Elle serait une transformation linguistique indispensable pour construire une société plus inclusive.
Les opposants quant à eux, estiment que l’écriture inclusive introduit une complexité inutile, rendant la communication plus confuse et moins fluide. Pour eux, la langue est un héritage précieux, un ciment commun pour les Français, et dont l’évolution ne peut faire l’objet de simples revendications identitaires, si nobles soient-elles…
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Retour aux sources
Aux sources de l'écriture inclusive...
L’écriture inclusive trouve ses racines dans les débats sur l’inclusivité linguistique qui ont émergé dans les milieux universitaires anglo-saxons. Dans les années 1960 et 1970, des mouvements féministes aux États-Unis ont commencé à remettre en question l’utilisation exclusive du masculin générique. Des propositions alternatives, telles que l’utilisation de l’underscore ou du slash (ex. « he/she »), ont été avancées pour inclure les deux genres de manière équitable.
Ce n’est que quelques années plus tard qu’on voit la pratique s’implanter en France, conjointement à l’idéologie « Woke » dont on connait bien les revendications contre l’oppression et le sexisme.
État des lieux
Où en est-on
aujourd’hui ?
Le débat fait rage depuis des années dans les médias et chez les universitaires, découvrez nos conseils de lecture, nos synthèses, nos invités et faites-vous un avis !